Le 10 décembre prochain marquera la Journée internationale des droits de l’homme à travers le monde. En Haïti, la KATIZANA, toujours fidèle à ses responsabilités, organisera une journée spéciale d’activités, au Centre de Rééducation des Mineurs en Conflit avec la Loi (CERMICOL). Ce sera un évènement multidimensionnelle, selon le comité organisateur. Au programme de cette journée, il y aura des consultations médicales, un plat chaud sera servi à chaque détenu et aussi des kits Hygiéniques leurs seront offerts.
Katizana est un projet qui a pris naissance depuis 2017 au sein du Pénitencier National. L’objectif de cette initiative, prise par deux jeunes en détention préventive prolongée depuis plus de 09 ans, est d’aider les artistes prisonniers de ladite prison à mettre à profit leur talent. Grâce à ce projet, ils pourront satisfaire certains besoins de base, jouir des bienfaits psychologiques de ce travail et surtout pouvoir se payer un avocat.
Cette initiative vise à sensibiliser, sur les conditions inhumaines que vivent les personnes incarcérées au CERMICOL, un centre dont la capacité d’accueil est largement dépassée. Depuis plusieurs années, la KATIZANA touche le cœur de plusieurs personnes qui depuis son lancement, apportent leur inlassable soutien aux détenus incarcérés, dans les différentes prisons de la zone métropolitaine et des communes avoisinantes.
Dans le but de réaliser cette activité prevue pour le 10 décembre 2024, KATIZANA appelle à la solidarité en cette journée dédiée aux droits humains, pour contribuer à améliorer les conditions de vie des détenus et rappeler l’importance du respect de leur dignité. « Ensemble, engageons-nous pour un monde plus juste », tel est le slogan de cette journée spéciale.
Les ONG, les associations sociales et religieuses, les autorités étatiques ainsi que toutes personnes qui se sentent concernées par cette cause, sont appelées à apporter leur soutien aux fins de satisfaire les prisonniers, selon une note publiée par le comité de la KATIZANA.
Il est important de rappeler que selon le dernier rapport du RNDDH, 370 personnes, dont des femmes, des garçons, des filles et des hommes, sont entassées dans ce complexe pénitentiaire.
Texte : Laurore Michel
Email : michelaurore90@gmail.com
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