La commune de Pétion-ville croule sous des immondices

 Au file des temps, une grande différence se crée entre les gens démunis et ceux qui ont la possibilité de subvenir à leurs besoins,  habitant les quartiers résidentiels,  plus précisément dans la commune de Pétion-Ville,  qui devient depuis un bail, la cité des déchets et des amas de boues.

Une commune livrée aux détritus

La circulation devient de plus en plus tendue dans certaines rues de cette commune, la rue Lambert en particulier, vu les tas d’immondices amoncelés vis-à-vis de l’église catholique Saint-Jean Bosco. Dans les parages de l’ancien cimetière, le constat n’est pas différent. C’est une ville abandonnée  au gré des fatras et des amas de boues dégageant une odeur de viande en putréfaction.

Questionné sur l’entretien du marché, Martha, une marchande de saucisse déclare que ça faits longtemps que les autorités municipales ont abandonné la commune :
« On est obligé de brûler les fatras même quand ça ne suffit pas, vu qu’il n’y a aucun accompagnement en ce sens », a regretté l’habituée des parages.

« Les marchands, les insectes et les ordures ne font qu’un », Se désole cette marchande de viande à Pétion ville sous couvert d’anonymat.

Tout le monde font les frais

Les chaussures et vêtements des passants sont souillés par des tachetés de boues. Ce qui constitue une véritable menace pour la santé publique qui, devrait interpeler les responsables de la commune à agir en conséquence.

Un service inefficace

Les voiries de Pétion-ville n’arrivent pas à freiner le phénomène des tonnes de détritus qui jonchent les rues de la dite commune. Manque de matériels et moyens pour faire face à cette situation.
« Il est nécessaire que les dirigeants  consolident des moyens de conquête de nouveaux camions pour l’enlèvement des ordures », croit ce père de famille engagé.

Les Pétions-villois se plaignent de cette situation et font appel aux responsables de prendre les mesures nécessaires, en vue de débarasser la commune de ces ordures, afin qu’elle puisse récupérer sa fierté d’antan.

Texte : Farah Duverseau

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