La période pascale enclavée par l’insecurité.

La Semaine Sainte, une période importante surtout pour la communauté religieuse catholique, est cette année entachée par la crise sécuritaire.

L’insécurité grandissante dans la capitale a poussé le gouvernement démissionnaire à prolonger l’état d’urgence et le couvre-feu jusqu’au 26 mars 2024. Une décision qui a un impact direct sur la célébration de la Semaine Sainte qui, habituellement, débute avec la procession des Rameaux le dimanche précédent le Lundi Saint, qui cette année était le 24 mars 2024 et qui a dû être faite à l’intérieur de l’Église.

Pour la programmation de cette semaine, tout a été modifié dans la majorité des églises catholiques. Trois jours de retraite pascale, le mémorial de la Cène et le lavement des pieds se feront tôt dans l’après-midi, pour faciliter à tous leur participation. La veillée pascale ne se fera pas dans toutes les églises. Et pour celles qui ont fait le choix de la célébrer, elles le feront très tôt afin d’éviter tout conflit avec les autorités étatiques.

Il n’y aura pas de procession du chemin de croix le vendredi Saint de cette année, toujours à cause de l’état d’urgence décrété. La fête de Pâques sera célébrée sans éclat.

Le département de l’ouest d’Haïti est décapité ; l’économie, la santé, la vie nocturne, la culture et maintenant, la religion! Alors quelle issue?

Texte : Belinda Doret

C.P : Varietestarsnewsagency

Email : belouchely@gmail.com

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