Le Haut-commandement de la Police Nationale d’Haïti (PNH) et consorts ont livré le Pénitencier Nationale d’Haïti situé au centre-ville de Port-au-Prince, au coalition de bandits dénommée «Viv Ansanm », le samedi 2 mars 2024 vers les 9h 45 PM. Cet acte odieux est survenu lorsqu’un nombre incalculable de malfrats lourdement armés ont fait irruption dans les périmètres de la dite prison tout en se guidant par un drone du numéro un de Village-de-Dieu qui avait déjà le contrôle du plus grand centre d’incarcération du pays.
Au Pénitencier Nationale d’Haïti, il y avait des bandits notoires comme : Ulysse Emmanuel (bawon, Savann pistach) – Sidolixe S. Smith ( Jimmy kraze baryè) – Ézéchiel Alexandre (Ze, Pilat) – Hervé B. Barthélemy (bout janjan, La Saline) – Ernest Julmé (Ti-Greg, Delmas 95) – Ti Mackenson (Delmas 6) – Albert Stevenson (Djouma, Simon Pele) – Ti Chinay, etc. ainsi que d’autres assaillants qui donne un total de trois milles (3000) environ (d’après SPNH-17). C’est pourquoi cette coalition aurait besoin de libérer ses acolytes en vue d’augmenter son effectif. D’ailleurs, on peut entendre tout ça dans un message vocal circulant sur des médias sociaux tels que : Facebook, X, etc. qui aurait découlé d’un appel conférence entre les chefs de « Viv Ansanm » depuis la veille. C’était l’un de leur plus grand objectif, libérer leurs siens avant tout. Et de plus, la prison principale du pays se situe au milieu des ghettos comme La Saline, Bel-Air, Village de Dieu et non loin de Post-Marchand, de Fort-Nationale, de Cité-soleil, de Ti-bois, de Grand-Ravine et de Carrefour-feuille, pour ne citer que ceux-là.
Puisqu’ils n’avaient pas caché leur intention, et face aux nombreux assauts qu’ils avaient livrés auparavant contre des Sous-Commissariats qui coûtaient la vie à plusieurs policiers. Le Haut-commandement de la PNH aurait dû prendre des mesures pour mieux protéger ce centre carcéral. Malgré ces gangs armés avaient commencé leurs activités de banditisme depuis aux environs de 2 heures de l’après-midi, en faisant chanter leurs armes automatiques dans le voisinage de Pénitencier. Ils ont paralysé les activités, font fuir les habitants et les occupants des zones avoisinantes. Mais rien n’a été fait du côté des responsables sécuritaires qui ne se contentaient de laisser que quelques policiers et agents de l’Administration du Pénitencier Nationale d’Haïti (APENAH), pour sécuriser une prison d’une telle envergure qui a déjà des alertes et des menaces de prise d’otage sur sa tête.
Et tôt dans la soirée, au moment des affrontements entre ces malheureux policiers, agents de l’APENAH et des malfrats lourdement armés. De nombreuses demandes de renfort ont été faites par ces gardiens mal équipés (selon les dires de certains d’entre eux). Les syndicats de la PNH à savoir SPNH-17 et SYNAPOHA ont tous deux lancé des SOS pour le Haut-commandement de la PNH. Lorsque rien n’est toujours fait, ils Se sont obligés de s’adresser à des policiers de toutes sortes qui sont dans la capitale et qui sont en possession de leurs armes. Pour voler au renfort de leurs frères-d’ âmes qui sont en détresse en vue de sauver la prison. Car si ces trois milles (3000) bandits viennent d’ajouter sur la quantité qui donne déjà du fil-à-retorde à la Police Nationale d’Haïti, nous ne pourrons plus rien faire. Et jusqu’à la fin de cet acte, les responsables ne pipaient pas même un seul mot.
Non non, mes frères Haïtiens! les bandits n’ont pas attaqué le Pénitencier Nationale d’Haïti, ils sont juste allés récupérer leurs butins! Si c’était une attaque, ils buteraient sur un dispositif de sécurité du jamais vu. Et à cet effet, ils pourraient rebrousser chemin pour aller planifier une nouvelle attaque. Mais ce samedi soir, ils ne devaient pas aboutir à leur objectif. Car les annonces, les avertissements et toutes les alertes étaient arrivés aux oreilles de tout un chacun. C’est pourquoi nous, nous refusons d’admettre la thèse que «la Police Nationale d’Haïti est impuissante face à ces gangsters, et c’est à cause de cela que les policiers ont fui et ont laissé la voie libre à leurs bourreaux pour qu’ils finissent leur travail ». Raison, il n’y avait pas eu une proportionnalité de forces en présence. Si les ravisseurs avaient trouvé un bouclier de sécurité autour du Pénitencier, où ils devaient faire tout leur possible soit pour éliminer leurs adversaires, soit pour les mettre en déroute. Et que, si les agents de la dite force de l’ordre, en ne pouvant pas résister avaient pris la fuite devant la férocité de la bataille ; on aurait pu dire certainement, c’est à cause de l’impuissance policière que cela est arrivé. Mais ici, c’est de la complicité, il s’agit d’une livraison.
Où sont passés tous les policiers de la capitale? Ce samedi soir, il n’y avait que ceux qui ont l’habitude de surveiller le centre. Pourquoi étaient-ils abandonnés comme des orphelins ? Où sont les Blindés de la PNH ? Malgré tant de messages écrits et vocaux de ces assaillants qui circulaient sur les réseaux sociaux, concernant leur intention d’aller libérer leurs alliés et soldats qui sont enfermés là-bas, rien n’a été fait pour augmenter la sécurité du « Grand la cour ».
Qui a donné l’ordre de livrer Pénitencier à ces bandes armées ? Et en échange de quoi l’ont-ils livré ? Qui est, en effet, le véritable bénéficiaire de ce nouveau crime contre la population haïtienne qui est déjà aux abois face aux exactions causés par ces criminels notoires ? À qui devrions nous poser ces questions, à Frantz Elbé (Directeur de la PNH) ? à Ariel Henry, Premier ministre a.i du pays ? Ou bien à la Communauté internationale, bourreau de la République d’Haïti ?
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